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Le tendon est la partie du muscle qui s’insère à un os. Il est très robuste mais peu élastique contrairement au muscle. Lorsque le muscle est trop contracté ou sur-sollicité, il exerce une tension trop importante sur le tendon et créé alors des douleurs voir des ruptures.
Douleur d’origine inflammatoire, métabolique ou purement mécanique. Sensation douloureuse, d’étirement ou d’élancement, brulant, pointe ou piqure.
Le tendon d’Achille relie le muscle triceps sural à la partie postérieure du calcanéum.
Le tendon d’Achille est le muscle propulseur par excellence. Il effectue donc la flexion plantaire.
Pendant l’effort, augmente avec l’intensité. Douleur à la palpation lors de l’examen clinique.
Bien qu’il soit très robuste, il arrive qu’il ne résiste pas à certaines contraintes.
X Le manque d’étirement de la chaine postérieure
X Le manque d’échauffement
X Pieds hyper-pronateurs
X Chaussage inapproprié (voir rubrique sur les chaussures)
X Terrain (synthétique, bêton, asphalte)
X Type d’activité sportive (sauts, course à pied, basket, foot, hockey,…)
X Structure fragilisée (infiltrations à répétition, peignage)
X Age
X ….
Normalement, l’arrière-pied doit être aligné par rapport au segment jambier. Dans le cas d’un pied hyper-pronateur l’arrière pied est incliné vers l’intérieur par rapport au segment jambier. Cette déviation engendre un angle sur le tendon d’Achille. Lors de la marche, ce tendon va être sur-sollicité, il va travailler plus tôt et plus longtemps dans le cycle de marche engendrant alors des tensions trop importantes, répétées à chaque fois que nous marchons.
L’aponévrose plantaire est un faisceau tendineux triangulaire situé sous le pied. Plus précisément, il s’insère au niveau de la tubérosité interne du calcanéum et sur l’ensemble des têtes métatarsiennes.
V Soutient l’arche interne du pied (voûte)
V « Windlass mechanism » :
L’activité de l’aponévrose est synchronisée par rapport triceps sural (tendon d’Achille) par l’intermédiaire du calcanéum qui joue le rôle de « coulisse » entre ces deux tendons. Lors de la propulsion, l’ensemble des orteils effectue une flexion dorsale et tout particulièrement le premier rayon. L’aponévrose va limiter cette flexion dans le but de créer un levier propulseur sur le premier rayon. En même temps, l’arrière pied se verticalise et favorise ainsi une meilleure stabilité au pied pour être propulsé.
Douleur inflammatoire en appui, elle diminue progressivement après quelques pas.
Douleur à la palpation lors de l’examen clinique. Présence parfois d’une tuméfaction.
En cas de rupture, la douleur est vive et crée une impotence fonctionnelle totale.
X Manque d’échauffement / étirement
X 1er Rayon passif
X Pieds hyper-pronateurs
X Valgus médio-tarsien
X Pieds creux
X Chaine musculaire postérieure rétractée
X Infiltrations à répétition
X …
1er Rayon passif – Valgus médio-tarsien – Pieds hyper-pronateurs :
Une seule de ces pathologies pourrait suffire à créer des douleurs. Cependant, il n’est pas rare d’observer ces 3 pathologies chez la même personne.
Lors de l’appui podal ainsi que lors de la propulsion, le « windlass mechanism » n’est plus respecté. En effet, l’inclinaison de l’arrière pied en interne (pied hyper-pronateur) crée une tension anormale sur l’aponévrose. Cette tension est provoquée par l’excès d’appui sur le pied en interne provoquée par cette inclinaison. Cet excès d’appui écrase le premier rayon, l’empêchant de jouer son rôle de levier propulseur (1er Rayon passif). Le 1er Rayon étant passif ne parvient plus également à maintenir l’arche interne suffisamment galbé (valgus médio-tarsien).
Ce qu’on appelle la bandelette ilio-tibiale est le prolongement tendineux latéral du fascia lata.
Insertions supérieures :
* extrémité antérieure du bord latéral de la crête iliaque ;
* partie latérale de l’épine iliaque antéro-supérieure ;
* face glutéale de l’os coxal ensemble avec le petit et moyen fessier
Insertion inférieure :
* tubercule de Gerdy
* Abducteur cuisse sur bassin
* Rotation interne cuisse sur bassin
* Fléchisseur cuisse sur bassin
* Extenseur jambe sur cuisse
* …
Pathologie type du coureur (Runner’s knee ou syndrôme de l’essui-glace) .
Douleur progressive pendant la course, augmente avec la longueur du parcours. La douleur disparait dès l’arrêt de la course.
Douleur sur le bord externe ou antéro-externe irradiant parfois sur le bord interne du genou.
Résultat d’une friction entre la partie postérieure du tendon et le condyle fémoral externe lors des 30° de flexion.
A l’examen clinique, il existe différents tests pour localiser la douleur.
X Pieds hyper-pronateurs
X Genoux varum
X Endorotation des genoux
X Reprise intensive et pratique irrégulière du sport
X Manque d’étirement
X Baskets vieillissantes
X …
L’inclinaison de l’arrière-pied en interne provoque une rotation interne de la jambe. Cette rotation interne entraine le genou et créé des tensions au niveau des ligaments et tendons, notamment celui du TFL. Cette rotation interne va venir tirer et plaquer le tendon contre le condyle fémoral externe, provoquant des frictions et des douleurs à la flexion du genou.
Insertions supérieures :
* Partie postérieure de la membrane interosseuse
* 2/3 supérieurs de la face face postérieure du tibia
* 2/3 supérieurs de la face postérieure de la fibula
Insertions inférieures :
* sur la tubérosité de l’os naviculaire
* les faces plantaires des os cuboïde et les 3cunéiformes
* les bases des métatarsiens 2, 3 et 4
* Flexion plantaire et inversion du pied
Le plus souvent, on observe des douleurs en arrière de la malléole médiale ainsi que sur la tubérosité du naviculaire. Les douleurs apparaissent lors de la marche en phase propulsive, lors de sauts ou la marche sur pointe des pieds.
X Pieds hyper-pronateurs
X 1er Rayon rigide
X Reprise intensive et pratique irrégulière du sport
X Baskets / chaussures vieillissantes
X ...
L’hyper-pronation est causée par la déviation de l’avant-pied en varus. Cette déviation provoque un bras de levier plus court au muscle, le contraignant à travailler plus intensément et plus longtemps, d’où douleurs à différentes localisations.
Le tendon patellaire est le tendon commun du muscle quadriceps. Il passe sur la patella (rotule) et s’insère sur la tubérosité antérieure du tibia.
Le tendon patellaire proprement dit s’étend de l’apex de la patella à la tubérosité antérieure du tibia.
* Flexion jambe sur cuisse
* Flexion cuisse sur bassin
Douleurs sur le corps ou aux insertions du tendon lors de sauts, de la propulsion et de la réception.
X Quadriceps rétracté
X Pieds hyper-pronateurs
X Valgus médio-tarsien
X Infiltrations à répétition
X …
Des pieds hyper-pronateurs engendrent une rotation tibiale en interne. Cette rotation interne va entrainer avec lui le tendon rotulien qui tente de garder la rotule dans l’axe. Ces 2 tensions contraires augmentent la tension intrinsèque du tendon patellaire, le rendant douloureux.
Podologue :
Lutter à long terme contre les tensions dynamiques exercées sur les tendons et muscles provoquées par les déviations podales. Il conviendra si nécessaire de confectionner une paire de semelles fonctionnelles sur mesure.
* Exemple de pathologie ostéo-articulaire :
Le mécanisme d’action de cette pathologie est assez flou. Ce qui est certain, c’est que la cause de ce genre de fracture est la sur-sollicitation musculaire. Cette sur-sollicitation empêche le muscle de jouer son rôle d’absorbeur de choc et créé donc des lésions osseuses.
* os naviculaire (15%)
* métatarsiens 2 et 3 (au niveau de la diaphyse ; 16 à 20% des fractures de stress)
* Tibia (au milieu de la diaphyse, face antérieure ; 44 à 50% des fractures de stress)
* Fibula (dans le tiers supérieur)
* …
Stade 1 : Douleur pendant l’activité puis disparait au repos
Stade 2 : Douleur perdure au repos
X Déviations podales
X Chaines musculaires rétractées
X Mauvais chaussage
X Mauvaise nutrition
X Surentrainement
X Troubles métaboliques
X …
Les pieds hyper-pronateurs sont souvent responsables des fractures de stress au niveau des têtes métatarsiennes 2 et 3 ainsi qu’à l’os naviculaire. En effet, l’hyper-pronation favorise l’augmentation du temps d’appui sur l’avant-pied lors du cycle de marche. De plus elle favorise une sollicitation maximale du tibial postérieur qui s’insère sur le naviculaire.
Définition :
Inflammation de la crête tibiale. Elle survient lorsque le muscle, attaché à l’os, est sur-sollicité. A long terme, cela déclenchera un mécanisme inflammatoire sur le périoste du tibia.
Les muscles visés sont le tibial postérieur, long fléchisseur des orteils et le soléaire.
Douleur lors de l’effort et lors de la contraction musculaire, diminue au repos.
Douleur à la palpation lors de l’examen clinique.
X Manque d’échauffement / étirement
X Reprise intense du sport / irrégularité
X Pieds hyper-pronateurs
X Mauvaise nutrition
X …
Définition :
Ce syndrome montre une atteinte du cartilage rotulien et/ou le cartilage du fémur en regard de la rotule.
Douleur lors de la course, descente des escaliers ou en position accroupie.
En clinique, on veillera à plaquer la rotule sur le genou afin de détecter une possible chondromalacie.
X Genoux valgum
X Pieds hyper-pronateurs
X Hyperlaxité patellaire
X Muscle vaste médial trop faible
X Torsion tibiale anormale
X Endorotation tibiale excessive
X Pratique intensive du sport
X …
La rotation interne excessive du segment jambier tire la rotule en interne, celui-ci se trouve confronté au tendon du quadriceps qui le tire en externe. L’association de ces deux mouvements crée une usure précoce du cartilage rotulien ainsi que du fémur